Dans la trilogie de L'Orestie, à travers l'histoire de la
famille des Atrides, Eschyle interroge la justice primitive des Grecs
fondée sur la loi du talion, celle de la vengeance immédiate et
individuelle. Au fil du récit, par une nécessité rigoureuse, le crime
appelle le crime : Agamemnon sacrifie sa fille Iphigénie pour prendre
Troie. Revenu victorieux à Argos, sa femme Clytemnestre le tue au nom
de leur fille sacrifiée. Par là elle se condamne à mourir à son tour.
C'est par la main de son fils Oreste, poussé au meurtre en mémoire de
son père Agamemnon, que sa mort vient. Les Érinyes, déesses vengeresses
attachées à poursuivre le crime, réclament le sang d'Oreste pour son
matricide. Alors où s'arrêter ? Comment finir ? Dans la dernière pièce,
Les Euménides, Eschyle lance un appel à la sagesse et à la
justice, où triompheraient la concorde – par le débat et par la
procédure du vote majoritaire – et finalement la démocratie.
Bon, comment dire... 2H30, c'est long... une trilogie grecque, c'est lent... ça en fait une pièce chiante ! Non, faut bien le dire, c'est chiant... En fait, c'est surtout la longueur qui pèse. La première partie est dynamique et bien mise en scène, mais ça se dégrade, le rythme se perd, la mise en scène est de plus en plus minimiste même s'il y a quelques soubresauts. Au final, on ne retient rien... sauf qu'a la fin, on est bien content de partir !
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