Par la grâce de la droite au pouvoir, les cadres
travailleront au moins 235 jours dans l’année et l’accord d’entreprise
supplantera l’accord par branche d’activité.
Les négociations s’effectueront entreprise par entreprise : ça va saigner !
Un simple accord d’entreprise permettra de porter ce plafond de 235 jours à 282 jours de travail !
A la rentrée, combien d’entreprises feront du chantage au chômage et à la délocalisation comme chez Goodyear-Dunlop si les syndicats ou les salariés n’acceptent pas les 282 jours de boulot... ?
Finalement, Sarkozy n’a pas complètement menti en 2007. Les cadres travailleront plus pour travailler plus...
On espère que les 52 % de cadres qui ont voté Sarkozy le 7 mai 2007 sont satisfaits par ce minimum de 235 jours de travail...
Hélas, chers cadres de droite, il faudra toujours respecter la norme européenne qui impose 11 heures de repos quotidien...
Sinon,
rassurez-vous, 235 à 282 jours de travail, c’est du boulot toute
l’année ! Hormis, les congés payés, les 52 samedis et dimanches et un
jour férié dans l’année : que du bonheur !
Remercions la droite qui offre généreusement une journée supplémentaire de repos tous les quatre ans. Elle n’a pas pensé aux années bissextiles... Vite une réforme !
Selon le député socialiste des Landes Alain Vidalies :
"Si
on applique la nouvelle loi à la lettre, une entreprise peut imposer à
ses cadres, et à de nombreux salariés non-cadres, de travailler 235
jours par an. (...) Les 235 jours ne seront pas un plafond, puisque
avec un simple accord d’entreprise, on pourra aller jusqu’à 282 jours
de travail par an."
Qui constate :
"Cela fait quand même un maximum de 3 055 heures par an et nous ramène entre 1919 et 1935."
Non seulement, la droite revient sur le cadre des lois Aubry et les 35 heures...
Non seulement, elle impose les négociations entreprise par entreprise...
Mais encore, elle ramène le droit du travail pour les cadres et les salariés assimilés à une situation antérieure au Front populaire !
La CFE-CGC, organisation syndicale très très modérée, qualifie cette évolution "de retour au siècle dernier"...
Baisse du pouvoir d’achat, régression sociale, dumping social : la devise de la Sarkozie.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42068
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