Né en 1910 dans le 9e arrondissement, cité Condorcet, Willy Ronis,
après des études de musique et de droit, commence à photographier
Paris. En 1936, au décès de son père et à la faillite de son studio de
portrait, il s'essaie au reportage en effectuant des piges pour la
presse de gauche, dont il se sent proche. Après la guerre, où il s'est
réfugié en zone libre, il décroche des commandes pour de grands
magazines comme Time, Life, Point de Vue, Regards, et entre à l'agence
Rapho. C'est l'âge d'or de la photographie humaniste française, et
Willy Ronis couvre tous les sujets parisiens.
En 1947, il
commence à arpenter Belleville, ce qui donnera naissance à un livre
culte Belleville-Ménilmontant, maintes fois réédité depuis 1954. Le
tournant des années 1960 amorce une période moins prospère et Willy
Ronis quitte Paris en 1972. Il s'installe à l'Isle-sur-la-Sorgue et se
consacre dès lors à l'enseignement et à des reportages en Provence.
C'est
alors que surgit l'inattendu. Alors qu'il atteint l'âge de 70 ans, un
éditeur lui propose de rassembler ses photographies dans un livre
rétrospectif. Paru en 1980, Sur le fil du hasard obtient le prix Nadar
et relance brusquement Willy Ronis sur le devant de la scène. Ses
images font l'objet d'un incroyable engouement, et de nombreuses
personnes se reconnaissent sur ses photographies.
Livres,
publications, expositions se succèdent, à Paris, New York, Moscou,
Oxford. Il décide alors de revenir à Paris, dans son cher 20e
arrondissement, où il vit encore aujourd'hui. Il recommence à
photographier, et travaille à la relecture et à la réédition de ses
photos.
En 1983, Willy Ronis a légué son oeuvre à l'État français.
L'exposition retrace ces soixante-quinze ans de photographie, et fait appel au don de conteur de ce grand amoureux de Paris.
Magnifique exposition... attention, il y a toujours la queue... d'ou la prolongation jusqu'a fin mai.
A noter les 3 dernieres photos inédites qui montrent toute l'humanité de RONIS... les photos du SDF. Allez y vous comrendrez.
Salon d’accueil de l’Hôtel de Ville, 29 rue de Rivoli - Paris 75004
Commissaire de l’exposition : Virginie Chardin
Scénographe : Laurence Fontaine
Prolongée jusqu'au 27 mai 2006 - Entrée libre
Du lundi au samedi : de 10 h à 19 h - Fermeture les dimanches et jours fériés
Terrible la dernière photo de Noël sans le SDF devant les grands magasins.
Juste à côté, en fin d'exposition, des images de retrouvailles entre Willy Ronis et ses sujets photographiques... le plus souvent grâce aux hasards de la vie, quelques décennies après la prise de vue. Poignant, comme l'ensemble de l'expo !
Rédigé par : Laurent | 30/04/2006 à 14:51
Ba non, c'est pas parce que j'ai rien a dire qu'on va me faire taire !!!!
Et j'écris ce que je veux, t'as compris l'anonyme ?
Rédigé par : Cybre le rebelle | 27/04/2006 à 16:52
alors n ecrit +
Rédigé par : | 27/04/2006 à 12:35
Parce que c'est pas interressant !
Rédigé par : Cybre le poête | 27/04/2006 à 09:35
j'comprends pas pourquoi tu parles pas + de toi
Rédigé par : | 26/04/2006 à 17:01