Robert McLiam Wilson
- Eureka Street -
Quel sublissime livre, plein de tendresse, d'amour. Un livre plein d'humains, d'humanité, d'humanisme.
Quel plaisir !
Le plaisir de redécouvrir une ville qu'on croit connaitre mais dans laquelle on a pas su trouvé la beauté... Peut être pas par ces propres yeux, mais avec les yeux d'Irelandais qui la cotoient comme une personne de la famille, on l'aime, on peut pas s'en passer, mais on n'y fait plus attention.
500 pages peut paraitre beaucoup, mais Mc Lam Wilson a tant de chose a dire, tant de BELLES choses à dire que l'on s'ennuie pas... au contraire. A la page 400 la tristesse de la derniere page est déja présente...
Pour tout ceux qui aiment les histoires d'amour tendre, qui aiment les pensées vrais des gens vrais, qui aiment l'Irlande, qui aiment la bière dans un pub... Eureka Street est incontournable...
RESUME pas de moi:
Eureka Street, rue ouvrière de la ville, est une chronique tendre et emplie d'amour de toute une galerie de personnages. D'ailleurs, nous sommes prévenus dès la première ligne : « Toutes les histoires sont des histoires d'amour. » Pourtant Jake Jackson, narrateur, catholique et beau gosse de trente ans, à qui l'auteur prête le je - en double de fiction ? -, solitaire en proie aux vastes questions existentielles ne paraît pas en connaître beaucoup d'amour, surtout depuis que Sarah l'a quitté il y a six mois pour repartir à Londres. Désabusé, un rien cynique et aisément bagarreur, il est tarabusté entre son chat, ses parents adoptifs, son boulot merdique de récupérateur d'objets impayés chez tous les pauvres de la ville en compagnie d'une paire de parfaits abrutis décérébrés et ses quelques potes avec qui il écluse les pubs en fin de semaine en y draguant pitoyablement les serveuses. Parmi ses copains, se trouve Chuckie Lurgan, seconde figure récurrente du roman. Il est le seul protestant du groupe, gros garçon chauve qui vit chez sa mère Peggy dont la famille est fascinée par la célébrité et la gloire à tout prix. Chuckie va connaître une métamorphose extraordinaire tant provoquée par une fortune rapidement acquise grâce à des magouilles et des affaires tordues et ingénieuses que par une rencontre avec Max, une jolie et franche américaine venue chercher sérénité et calme dans cette Irlande du Nord qui a vu son père, grand ambassadeur de la paix mondiale, mourir sous les balles des terroristes.
Et si vous avez encore un doute... lisez les excellentes critiques qui voyagent par le Net :
http://perso.wanadoo.fr/mondalire/eureka.htm
http://www.e-litterature.net/~publier/spip/article.php3?id_article=162
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