J'ai l'impression d'être passé à coté de quelque chose !
C'était beau, mais j'ai rien compris... Si ! 2 ou 3 phrases au passage, mais c'est tout... D'un coté, les comédiens rassurent, ils nous préviennent qu'il n'y a rien a comprend ! Mais c'est très troublant comme situation !
Postulat de départ : les objets du quotidien – cendriers, brosses à
dents, rouleaux de papier toilette, etc – aspirent comme quelques-uns
d'entre nous à la vie éternelle. Ce n'est pas sans nous rappeler un
certain Faust qui vendit son âme au diable en échange de l'immortalité.
Parmi toutes les histoires que ce mythe a nourries, Ezéquiel Garcia-Romeu imagine la sienne en s'inspirant de L'Invention de Morel
d'Adolfo Bioy Casarès, grand ami de Borges, où une caméra anthropophage
vole l'âme de quelques «élus» rendant ainsi permanente l'illusion de
leur vie et de Monsieur Teste de Paul Valéry qui s'inventa un double fictif à jamais vivant.
Au fil d'un monologue où comédiens et objets se donnent la réplique, on part à la rencontre de ce Faust multiple – à
recomposer. Notre
imagination déambule sur un plateau intemporel transformé en un
véritable atelier prométhéen où l'on s'active à fabriquer la vie.
Celle-ci s'incarne avec poésie dans toute chose. On est pris comme dans
une boîte magique, boîte de Meccano qui a à voir avec l'enfance, où
l'on joue avec la matière, les sons, les images. Le Malin en personne
s'invite à la table de ce laboratoire utopique : il vient lui aussi
réclamer son reste de supplément d'âme…
Les installations protéiformes d'Ezéquiel Garcia-Romeu, allant du
théâtre d'objets à la vidéo, plongent le spectateur dans des fragments
d'ailleurs, fascinants. Un doux délire faustien en perspective, beau à
regarder et à méditer. Une élévation de l'âme sur jeu de savant fou, à
la recherche d'un peu d'éternité…
C'est vrai que c'est pas mauvais... Mais la pièce sert à rien en fait !
Rédigé par : Cybre L'albertivilarien ! | 14/05/2008 à 22:32
Je passais par hasard et j'ai remarqué que tu parlais de cette pièce...
Si ça peut te rassurer, personne dans ma classe n'a compris, quand nous sommes allés le voir. Et nous étions 24.
Punaise, heureusement qu'ils préviennent qu'il n'y a rien à comprendre... J'ai cru que j'allais exploser xD !
En tout cas, c'était tout de même passionnant.
Rédigé par : Poka | 14/05/2008 à 22:19