La Cruche cassée
tout a commencé par une estampe [1] … que l'auteur allemand Heinrich von Kleist entraperçoit en 1802 au cours d'un voyage en Suisse. On y voit un juge, l'air grave ; devant lui, une vieille femme porte une cruche cassée ; l'accusé, un jeune paysan, continue à se défendre, bien que fort mollement ; une jeune fille, sans doute témoin en cette affaire, triture son tablier, debout entre sa mère et son fiancé – l'auteur d'un faux témoignage n'aurait eu, confia Kleist, physionomie plus contrite ; le greffier quant à lui observe le juge d'un air suspicieux… Cette pièce de la vie quotidienne inspire en 1805 à Kleist, génie tragique obsédé par le thème du péché et du repentir, une farce paysanne foudroyante, La Cruche cassée . Dans un village de la très bourbeuse province d'Utrecht, un juge peu scrupuleux est amené, devant un « conseiller » venu inspecter son tribunal, à instruire son propre crime, celui d'avoir tenté de corrompre, lors d'une visite nocturne, une jeune fille. Pendant le procès, à court de subterfuges, il est peu à peu démasqué. Le juge s'appelle Adam et la jeune fille, Ève. C'est, derrière le fait divers et sur le ton de la bouffonnerie, le procès de l'humanité auquel on assiste ; l'homme y est tortueux et pervers, la femme pure et victime. Mais, au bout de la farce, Kleist met finalement homme et femme face aux mêmes contradictions…
Bon, honnetement, le burlesque, j'aime pas trop. Evidemment il y a pire, mais quand même !
C'est plutot bien joué. Mais ça rime pas a grand chose... ça fait pas réfléchir... c'est pas drole à rire... En faite, cette pièce ne sert pas a grand chose... Sans pour autant etre mauvaise. C'est pas mon truc, c'est tout
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