Polynice, venu avec les armées d'Argos reprendre le trône de Thèbes à son frère Etéocle qui refusait l'alternance prévue, a été déclaré « traître à la patrie » par le nouveau roi, leur oncle Créon. Celui-ci interdit sous peine de mort toute sépulture, condamnant ainsi l'âme de Polynice à l'errance. Antigone s'oppose, seule, à cette décision. Elle considère que la loi des dieux (qui la pousse à offrir une sépulture à son frère) est au-dessus de celle des hommes (représentée par l'ordonnance royale) : elle s'en va jeter quelques poignées de terre sur le corps de Polynice et déposer sa chevelure sur sa tombe en guise d'offrande. Créon la fait emmurer vivante... Voilà pour l'histoire
- Scène 01 - vers 1 à 99 - Antigone indique à Ismène qu'elle ira enterrer Polynice contre l'ordre de Créon.
- Scène 02 - vers 100 à 161 - Les Vieillards rappellent la guerre qui engendra la mort d'Étéocle et de Polynice.
- Scène 03 - vers 162 à 331 - Le gardien de la dépouille de Polynice vient annoncer à Créon que quelqu'un a donné à la dépouille les honneurs funèbres.
- Scène 04 - vers 332 à 383 - Les Vieillards méditent sur l'homme : « plus intelligent en inventions diverses qu'on ne peut l'espérer, il fait tantôt le bien, tantôt le mal »
- Scène 05 - vers 384 à 582 - Antigone est condamnée à mort par Créon.
- Scène 06 - vers 583 à 630 - Les Vieillards s'exclament : « Celui qu'un Dieu pousse à sa perte prend souvent le mal pour le bien » !
- Scène 07 - vers 631 à 780 - Hémon ne parvient pas à faire lever le décret de son père.
- Scène 08 - vers 781 à 882 - Antigone pleure le monde qu'elle va quitter.
- Scène 09 - vers 883 à 943 - Antigone est enterrée vivante.
- Scène 10 - vers 944 à 987 - Les Vieillards tentent de consoler Antigone.
- Scène 11 - vers 988 à 1114 - Menacé par Tirésias et conseillé par les Vieillards, Créon lève sa peine.
- Scène 12 - vers 1115 à 1154 - Les Vieillards invoquent les Dieux.
- Scène 13 - vers 1155 à 1260 - Découvrant Antigone pendue, Hémon se donne la mort.
- Scène 14 - vers 1261 à 1353 - « Les paroles superbes attirent aux orgueilleux de terribles maux qui leur enseignent tardivement la sagesse »
Voila pour le texte...
Bon, il faut le dire tout de suite, j'ai pas aimé...
Trop moderne !
une mis en scène trop austère, des personnages trop austères, un mélange avec des termes contenporains inapropriés ( mines anti-personnelles par exemple...).
Honnêtement, le premier quart d'heure m'a fait pensé à un sketch des inconnus ! C'est Triste. Pour preuve : .
Pour effacer ce carnage de ma mémoire, je vais le lire...
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