de Tahar Ben Jelloun
Vers la fin des années cinquante, à Tanger, deux adolescents, Mamed et Ali, se rencontrent au lycée français, se fréquentent et se lient d'amitié. Étalée sur une trentaine d'années, leur relation sera tissée de malentendus, d'épreuves subies ensemble, mais aussi de jalousie muette et de trahison. Une amitié incandescente qui ressemble à une histoire d'amour qui tourne mal. Chacun des personnages donne tour à tour sa version des choses. Et l'on constate qu'ils n'ont pas vécu la même histoire. À la naïveté de l'un répond l'égoïsme pervers et destructeur de l'autre. L'amitié elle-même serait-elle un malentendu ? Au-delà, ce roman laisse aussi entrevoir une
société complexe et contradictoire, offrant un portrait cruel du Maroc des années de répression et des désillusions qui s'ensuivirent.
C'est un roman extraordinairement pudique et déchirant que nous offre Tahar Ben Jelloun avec ce Dernier ami. Un roman où le sentiment exclut la sentimentalité. Où la simplicité du style décrit, indique, expose sans la moindre emphase, qui serait insupportable.
J'ai adoré ! Les phrases se suivent et glissent des yeux au cerveau.
C'est fluide, c'est beau, le sentiment est à fleur de peau sans jamais tomber dans la mièvrerie ni le pathos.
Un merveilleux moment de lecture qui nous fait découvrir une réelle amitié avec en toile de fond la vie au Maroc dans les années 50.
J'en redemande !
ça fait plaisir.
Rédigé par : Cybre le Poëte | 04/06/2007 à 15:45
hi...suis en train de chercher des opinions de l'autre qui a deja lu ce livre, et je trouve ton blog.merci...
Rédigé par : alisa | 04/06/2007 à 15:20
Je te remercie, je vais aller voir de ce pas !
Rédigé par : Cybre le bronzé | 19/01/2007 à 11:52
je t'invite à venir découvrir mon blog,
le tiens est formidable,
Rédigé par : salmon | 19/01/2007 à 11:11