INSPIREZ, expirez...
Selon Airparif, les poumons des habitants ont été soumis à moins rude épreuve en 2005 que les années précédentes. L'organisme de contrôle de la qualité de l'air en Ile-de-France, qui a présenté hier ses résultats, note une diminution de la pollution « de fonds » pour la plupart des polluants mesurés.
Moins 7 % pour les concentrations en monoxyde de carbone, moins 11 % pour le benzène, une légère baisse du taux de particules dans l'air, une stabilisation des teneurs en dioxyde d'azote... Ces résultats sont cependant encore loin d'être satisfaisants en matière de santé publique. Explications.
L'année dernière, le seuil d'alerte à l'ozone a été dépassé 7 fois en Ile-de-France contre 2 fois
seulement en 2004.
Le trafic routier pollue moins. Les émissions de benzène et de monoxyde de carbone (deux polluants
directement produits par le trafic routier) sont désormais largement inférieures aux seuils européens qui seront imposés en 2010. « C'est un problème résolu », estime Philippe Lamellois. Le directeur d'Airparif explique la baisse par la combinaison de deux facteurs : « les bonnes conditions climatiques de 2005 et surtout les améliorations techniques du parc automobile. » Et l'impact de la politique de circulation de la Ville de Paris ? « Impossible de le quantifier, faute de mesures approfondies », botte en touche le technicien. Avant de rappeler que la mairie de Paris pourrait prochainement commander une étude sur l'effet « couloirs de bus » à l'échelle de la capitale.
L'ozone et les microparticules menacent. Dans la petite famille des substances nocives, on les appelle les polluants secondaires. Comprenez des produits qui ne sont pas directement émis par l'activité automobile ou industrielle mais qui proviennent de transformations chimiques d'autres polluants. L'ozone ou les microparticules, tous deux extrêmement dangereux pour la santé, en font partie. Bien que stables en 2005, leurs concentrations préoccupent les responsables d'Airparif. D'abord parce que les seuils maximums sont presque atteints (notamment pour les microparticules mesurées sur le périphérique et les Champs-Elysées). Ensuite parce que la formation de ces
polluants dépend de multiples critères - notamment météorologiques - impossibles à maîtriser. L'année dernière, le seuil d'alerte à l'ozone a ainsi été dépassé 7 fois en Ile-de-France (contre 2 fois
seulement en 2004).
Les normes européennes dépassées. En 2010, les normes européennes de pollution seront revues à la baisse.
L'Ile-de-France aura sans doute du mal à les respecter. Exemple avec le dioxyde d'azote dont le
taux maximum toléré sera fixé à 40 microgrammes par mètre cube d'air (µg/m3) en 2010. Il s'élève
actuellement à 104 µg sur le périphérique à la porte d'Auteuil. « On relève des dépassements chroniques sur un quart des 10 000 km de grands axes en Ile-de-France », rappelle-t-on à Airparif. « Même si le parc automobile s'améliore d'ici à 2010, on ne pourra pas respecter la norme européenne.»
Benoît Hasse
Le Parisien , vendredi 13 janvier 2006
Il est bien triste ce blog,
Apologie du 4x4, crise histérique contre la RATP qui je le rappel dépend de la préfecture et non de la mairie ! Et de la part d'un handicapé ( Je rappelle qu'en France 740 000 personnes déclarent souffrir d’au moins une déficience causée par un accident de la circulation. source :
http://hcsp.ensp.fr/hcspi/docspdf/adsp/adsp-41/ad412121.pdf )
Alors faire de la voiture un droit, je m'y refuse et encore ! Ne sont pas indiqué les maladies dues à la pollution.
Que ce gars ne soit pas content, je peux le comprendre, mais il se trompe de cible, tout comme toi.
Rédigé par : Cybre le révolutionnaire | 16/02/2006 à 10:02
"Pollution de fonds"... Vu qu'Airparif est subventionné par la mairie de Paris, l'exprseeion est heureuse...
http://rouleraparis.canalblog.com/
Rédigé par : Rominet | 15/02/2006 à 18:46