La revanche des salles gosses !
la revanche de la raison sur l'obscurantisme
En France un groupe de citoyens responsables à décidé de passer à l'action en combattant ce système. Ces attaques appelées "la revanche des sales gosses" consistent à infliger des coups financiers aux enseignes adaptes du système de la sous-traitance aveugle. A compter du 11 Janvier 2006 des boules puantes seront massivement déversées dans quelques magasins ciblés
aux heures de pointe.
Nike, Reebook, GAP ou H&M... et d'autres dans le textile, l'habillement, mais aussi dans le jouet, le tapis, la chaussure et le cuir, fonctionnent tous selon le même modèle : le système Nike.
Ce système consiste à réduire l'entreprise à un siège social organisant la sous-traitance de la fabrication. Nike n'a pas d'usines. D'Indonésie au Pakistan, en passant par l'Inde, Sri Lanka, le Bangladesh et la Thaïlande, les représentants de ces multinationales recherchent l'entreprise, souvent artisanale ou parfois même constituée pour l'occasion, qui offrira le meilleur prix pour la fabrication d'un lot déterminé de marchandises pré-vendues sur le marché des pays riches. A l'autre bout de la chaîne il y a les enfants, mais aussi les femmes esclaves. Comme, par exemple, au Pakistan, où sont fabriqués à la main la plupart des ballons de football de la planète. Des milliers d'enfants travaillent pour presque rien, les ballons étant payé l'équivalent de 3,75 F l'unité à leur patron. Les dizaines de millions d'enfants, au travail, que ce soit en Asie, mais aussi
en Amérique Latine, où le système Nike se développe, viennent de familles les plus démunies. Si le système Nike se développe c'est grâce à une chaîne de complicité - volontaires ou non - allant du "client" jusqu'au patron esclavagiste. Entre les deux, le sous développement , mais aussi les
gouvernements qui ont leur part de responsabilité. Le Bureau International du Travail (BIT), après de long débats, a décidé d'encourager la syndicalisation des enfants. Loin de soutenir le système d'exploitation infantile, ceci constitue le premier d'une longue marche vers le retour des
enfants à l'école. Les "entreprises" comme Nike s'en sont déjà rendu compte. De plus en plus elles pratiquent le "saut de puce" en transférant leurs contrats dès qu'apparaît un signe de revendication... Un jour peut-être le saut de puce ne sera plus possible.
Les consommateurs ont des droits, les citoyens des devoirs !
Cette action est la dernière création du laboratoire mouvement spontané.
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