Être esclave du préjugé peut coûter cher. Ainsi, une femme qui, par coquetterie, n’avait plus pété depuis douze ans, est morte de s’être trop retenue… Cette anecdote, parmi bien d’autres, est rapportée par un érudit du XVIIIe siècle, Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut, pour qui péter était un art et le pet, bien lancé, une arme sociale. Publié en 1751, L’Art de péter est rapidement devenu un classique de la littérature comique et pseudo-médicale. Avec une précision fort peu convaincante pour la médecine, mais très amusante pour les esprits mal tournés, Hurtaut montre toute la diversité des pets, qu’il classe selon leur musicalité, et décrit les différentes manières d’en prolonger, d’en moduler, ou d’en minorer les sonorités. Après tout, lecteur, n’est-il pas honteux que, depuis le temps que vous pétez, vous ne sachiez pas encore comment vous le faites, ni comment vous devez le faire ?
ça m'a fait rire.. parce que c'est un énoooorme second degrés, parce qu'on est en plein libertinage... Et que c'est trés pantagruellique !
Cependant, il y a des effets surprenants !
- Le lire dans le métro est assez compliqué !
- Ce livre fait péter !
- Quand on pète, on a plus honte !!!
Allez, je ne peux pas vous quittez sans citer le livre:
"Pisser sans péter, c'est comme aller à Dieppe sans voir la mer !"
Non, je ne crois pas, Abracadabrantesque est un néologisme dérivé d'abracadabra, forgé par Arthur Rimbaud. L'homme aux semelles de vent a introduit cet adjectif en 1871, dans une lettre à son professeur de rhétorique Georges Izambard, à qui il adresse le poème Le Cœur volé (« Mon triste cœur bave à la poupe [...]») (in Poésies).
Rédigé par : Cybre le Poëte | 22/03/2007 à 16:19
Ce livre que tu qualifies de pantagruellique n'est-il pas aussi un peu abracadabrantesque ?
Tiens pour la peine tire sur mon doigt ...
Rédigé par : Kiri | 22/03/2007 à 14:54