L'Ascension du Haut Mal, tome 1
Le "Haut-Mal" ? Il y a bien longtemps, au Moyen Âge, c'est ainsi que l'on nommait l'épilepsie. Cette maladie mystérieuse qui frappe Jean-Christophe, le frère du narrateur. Le récit démarre dans les années soixante, dans une petite ville des environs d'Orléans. On entre dans l'intimité du quotidien d'une famille bouleversée par le drame qui frappe le fils aîné. Une famille qui mettra tout en oeuvre pour trouver une solution, ballottée entre des médecins qui ressemblent à des savants fous et des thérapeutes aux méthodes vaguement sectaires. L'Ascension du Haut-Mal est bien plus qu'une chronique familiale, sensible et attachante. C'est aussi un récit imprégné de fantastique qui fait voyager le lecteur à travers l'imaginaire échevelé de l'auteur, peuplé d'épiques scènes de batailles, de personnages historiques légendaires et de monstres nocturnes inquiétants. David B. est l'un des plus talentueux représentants de cette nouvelle bande dessinée qui n'hésite pas à aborder des sujets plus intimistes. Une oeuvre forte et rare.
Forte.. très forte... on plonge dans son intimité, donc son quotidien. C'est super intérressant, mais demande concentration et tranquilité.
L'Ascension du Haut Mal, tome 2
Nous sommes désormais au début des années 70. L'auteur évoque les expériences familiales, dans la macrobiotique ou de vie communautaire, avec toujours comme toile de fond l'épilepsie de son frère aîné. Mélanges de souvenirs et de visions oniriques.
2 tomes lus sinon rien... allez un effort, il ne m'en reste plus que 4 !
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Le Der des Ders
Paris au début du siècle, un détective un peu anar et profondement antimilitariste recherche les disparus de la grande guerre pour leurs familles. Mais ce qu'il va découvrir peu à peu depasse de loin le cadre des recherches d'identités.
Du vrai Tardi...
Une histoire liée directement avec la 1ère guerre mondiale. C'est pas forcément drôle, mais c'est important à connaître. C'est dur. Et c'est de l'histoire qu'on n'apprend pas à l'école.
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La Guerre des Tranchees
La boue, le froid, les rats, les poux. La peur, aussi. Et le bruit des obus. Et les cris des copains qui tombent, l'un après l'autre. C'était le quotidien des soldats perdus dans leurs tranchées, pendant la Première Guerre mondiale. Cette guerre, c'est l'obsession de Jacques Tardi depuis qu'il est enfant. Bon nombre de ses bandes dessinées, à commencer par les aventures de son héroïne Adèle Blanc-Sec, se situent à cette époque. Mais ici, le premier conflit mondial est bien plus qu'un simple élément du décor. C'est le sujet même du livre, la matière brute d'un récit bouleversant traité en noir, gris et blanc. Tardi ne cherche surtout pas à jouer les historiens. Ce qui l'intéresse, c'est de décrire la vie et les souffrances du soldat. C'est de montrer l'absurdité d'un conflit et le désarroi de pauvres types dépassés par une machinerie qui les broie sans rémission. Tardi parle de la guerre, de toutes les guerres. Avec l'angoisse de la voir revenir un jour dans toute sa folie meurtrière.
Déchirant, passionnant, poignant. C'est pas beau à voir, c'est la guerre. C'est important de se rappeller qu'il n'y a rien de plus terrible... de plus horrible que la guerre. C'est fait mal, mais c'est indispensable.
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